Vittorio Arrigoni était un militant pro-palestinien installé dans la Bande de Gaza où il voulait partager le quotidien des habitants de l’enclave.
Le 14 avril 2011, l’homme est enlevé et une vidéo est postée sur internet. Les ravisseurs se présentent comme les membres d’un groupe salafiste. Ils exigent la libération de leur chef, emprisonné à Gaza.
Quelques heures plus tard, le corps de l’otage est retrouvé dans une maison vide. Apparemment, les ravisseurs l’ont exécuté avant même la fin de leur ultimatum.
Le Hamas palestinien au pouvoir dans la Bande de Gaza a immédiatement condamné ce meurtre. Dans les jours qui ont suivi la mort de Vittorio Arrigoni, deux de ses ravisseurs présumés ont été tués dans l’assaut de la maison où ils s’étaient retranchés.
Ce lundi, un tribunal de Gaza a condamné quatre autres militants palestiniens accusés d’implication dans le rapt et la mort du militant italien. Deux d’entre eux sont condamnés à la prison à perpétuité.
Les islamistes du Hamas, qui contrôlent la Bande de Gaza depuis cinq ans, sont régulièrement contestés par des groupuscules radicaux. Le mois dernier, le Hamas a toutefois choisi de libérer le chef salafiste dont l’arrestation fut à l’origine du rapt de Vittorio Arrigoni.