Photo : Un mur du camp de Sabra au Liban, 2014
Hassan Al-Sayeda, chercheur et militant des droits humains, a alerté sur la crise environnementale et sanitaire qui guette les réfugiés palestiniens, vivant près de la capitale libanaise - Beyrouth, si l’UNRWA (Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient) ne règle pas le problème de la collecte et de l’élimination des déchets.
M. Al-Sayeda, qui travaille pour l’Association palestinienne pour les droits humains (Witness), a déclaré hier à Quds Press que les réfugiés palestiniens ont le droit de vivre dans un environnement sain et propre, exempt de maladies. Il a ajouté que l’État libanais a le devoir d’assumer ses responsabilités vis-à-vis des réfugiés.
Il a insisté sur la nécessité de renforcer la coopération entre l’État, l’UNRWA et les groupes palestiniens, afin de soutenir la résistance des Palestiniens dans les camps de réfugiés et de leur garantir les conditions minimales d’une vie humaine décente.
Selon les estimations de l’ONU, environ 200 000 réfugiés palestiniens vivent au Liban, répartis entre douze camps de réfugiés et d’autres quartiers résidentielles du pays.
Traduit par : AFPS