Des sources palestiniennes ont dit que, d’un côté, l’initiative reflétait l’affaiblissement des liens libano-palestiniens et de l’autre côté, marquait la consolidation des relations entre les Palestiniens dans les territoires occupés avec ceux de la diaspora.
Ce n’est pas la première fois qu’une telle initiative a été préconisée. Cette question a été discutée après la signature des accords d’Oslo en 1993, mais les circonstances politiques et les froides relations libano-palestiniennes ont entravé la finalisation de tout arrangement à l’époque.
Aujourd’hui, le mouvement du Fatah et les factions des Organisations de Libération de la Palestine ont déjà commencé à rassembler les passeports et à enregistrer les identités des réfugiés de 1967 qui vivaient à l’époque à Gaza et en Cisjordanie.
Le superviseur général du Fatah au Liban, le Colonel Mounir Maqdah, n’a pas nié les rumeurs, disant que les trois prochains mois seraient décisifs.
Il a dit que des contacts avec le commandement palestinien dans les territoires occupés avaient confirmé que tout était possible.
« Nous avons été informés que nous serions bientôt avec eux » a-t-il ajouté.
Maqdah a affirmé que l’Autorité Palestinienne prête toute son attention au retrait israélien de Gaza ; si Israël tient ses promesses, le retrait sera un pas décisif vers la réalisation des objectifs nationaux.
Maqdah a également parlé de la possibilité d’une opération militaire israélienne contre le Liban afin de faire écran à la crise interne provoquée par le retrait de Gaza. Faisant écho aux prédictions du secrétaire général du Hizbollah, Sayyed Hassan Nasrallah, il a averti d’une possible mobilisation le long des frontières Sud du Liban.
Maqdah a critiqué l’idée de négociations sur le désarmement du Hizbollah et des Palestiniens dans les camps conformément à la résolution des Nations Unies 1559, notant que le Liban est en train de prendre un tournant important.
Maqdah a réitéré son objection à l’idée que les Palestiniens renoncent à leurs armes avant leur retour dans leur patrie.