La « Convergence Palestine », dans les régions autour du 11 octobre, puis à Paris République le 18, visait à montrer que chacun restait mobilisé après les manifestations de l’été, déterminé à faire pression sur le gouvernement français pour qu’il passe enfin du discours récurrent de protestations et condamnations des exactions israéliennes…à l’action : avec la reconnaissance de l’Etat de Palestine, et la mise en œuvre des sanctions contre le pouvoir israélien - embargo sur les armes et arrêt de la coopération militaire et sécuritaire, interdiction des produits des colonies, suspension de l’accord d’association UE-Israël.
Jeudi 16, une conférence de presse a rappelé aux médias les revendications portées par les organisations signataires de la Convergence Palestine http://www.france-palestine.org/Convergence-Palestine.
Vendredi 17, une délégation composée de la LDH, l’AFPS et la Plateforme des ONG, s’est rendue à l’Elysée, porteuse des 21 000 signatures de la pétition AFPS… et rappelant les 110 000 signatures des pétitions analogues (35 600 pour la pétition lancée par l’Humanité, 51 700 pour celle lancée par la présidente du CG de la Réunion, 21 400 pour celle d’Amnesty international). La délégation a porté ces mêmes revendications, pour la reconnaissance de l’Etat de Palestine et pour les sanctions contre le gouvernement israélien.
Et samedi à 14h, nous étions nombreux pour porter ces exigences sur la place de la République : les 25 partenaires dans l’organisation de ce beau rassemblement, et les quelque 2000 manifestants rassemblés (3000 en comptant tous ceux qui sont passés) , issus d’une quarantaine de groupes/villes, militants aguerris et plus jeunes traduisaient la forte mobilisation nationale autour de ces revendications.
Sur la scène se sont succédées entre 14 et 18h, prises de paroles des responsables politiques, syndicaux et associatifs, et intermèdes musicaux avec 4 orchestres dont Kerry James en clôture.
Un pari réussi donc, qu’il nous faut consolider à un moment crucial.
Après la décision suédoise de reconnaissance de l’Etat de Palestine, le vote « symbolique » de la Chambre des Communes britannique, les projets analogues en Irlande et en Espagne, et enfin le projet de « résolution », porté par un groupe de députés socialistes cet objectif est de pleine actualité.
Du côté des sanctions, la demande de suspension de l’accord d’association UE-Israël va être l’objet d’une campagne européenne, qui démarrera début novembre.
Pour l’arrêt de la coopération militaire, l’embargo sur les armes et l’interdiction de l’entrée des produits des colonies, à nous de relancer les élus pour qu’ils multiplient leurs interventions auprès du gouvernement.
Il faut mettre celui-ci dans l’impossibilité de continuer à esquiver les réponses à nos questions. Elles conditionnent la possibilité même d’une solution politique fondée sur le droit et la justice et, partant, l’établissement d’une paix juste et durable.


















