Vendredi 29 septembre au Gueulard de Nilvange, après deux heures consacrées à indiquer comment il a démissionné du sionisme, Michel Benizri a conclu sa conférence gesticulée sur un clin d’œil : si passé ce temps tout n’est pas encore parfaitement clair pour son public, c’est qu’il a bien expliqué.
C’est sur ce ton, avec humour, humanité, bienveillance, mais aussi lucidité qu’il a déconstruit les réponses trop faciles aux questions qu’il se pose depuis qu’il est tout gosse. Et des questions, un juif arabe en France, confronté au sionisme, ça s’en pose beaucoup. Pas toutes aisément solubles d’ailleurs.
La cinquantaine de spectatrices et spectateurs de sa conférence gesticulée organisée par l’AFPS Thionville y a trouvé son compte. Il n’est en effet pas si fréquent d’entendre un juif parler à la manière de Michel Benizri, en homme humble mais averti, du problème que le sionisme pose aux juifs et aux Palestiniens.