Le 17 juillet 2005 un accord a été signé entre le gouvernement israélien et deux groupes
français - Alstom et Connex - pour la construction et l’exploitation d’une ligne de tramway sur des
terres palestiniennes : ce tramway doit traverser Jérusalem-Est pour relier Jérusalem-Ouest à deux
colonies implantées illégalement par Israël en Cisjordanie.
Les installations par Israël de colonies de peuplement dans les territoires palestiniens et
l’annexion par Israël de Jérusalem-Est sont déclarées illégales par le Conseil de Sécurité des
Nations-Unies et par la Cour Internationale de Justice. Dans son avis du 9 juillet 2004 celle-ci
stipule que les Etats doivent « ne fournir à Israël aucune assistance qui serait utilisée spécifiquement
pour les colonies de peuplement des territoires occupés ».
Que des entreprises françaises participent à un projet qui enracine les faits accomplis de la
colonisation dans et autour de Jérusalem serait non seulement illégal mais aussi un très mauvais
signe donné au peuple palestinien à un moment où plus que jamais il attend de notre pays un
message de défense du droit.
Pour sa part l’Autorité Palestinienne a demandé aux autorités françaises et aux deux sociétés
concernées de renoncer à ce projet.
De son côté la CGT a demandé instamment aux sociétés Alstom et Connex de reconsidérer
leur participation à un tel projet.
De nombreuses associations, des partis et des syndicats du « Collectif National pour une
paix juste entre Palestiniens et Israéliens » ont décidé de mener une grande campagne pour la
remise en cause de ce contrat.
A cet effet une conférence de presse est organisée le lundi 20 février 2006.
Prendront la parole :
• Francine Blanche, Secrétaire Condéférale de la CGT,
• Christian Picquet pour le Collectif National pour une paix juste entre Palestiniens et
Israéliens,
• Bernard Ravenel, Président de l’Association France Palestine Solidarité (AFPS),
• Leila Shahid, Déléguée générale de la Palestine auprès de l’Union européenne.