Des voix d’exilés israéliens - anciens soldats de Tsahal [1] ( de même que Simone Bitton elle-même) -, disent les mots de la génération actuelle de soldats et de soldates. Sur une trame composée de sons ramenés de Gaza et de Cisjordanie, la banalité et l’universalité du mal s’entend en français, avec cet accent hébraïque que l’on ne perd pas. Comme on ne perd pas la mémoire des gestes que l’on a faits, de l’humiliation qu’on a infligée, de la mort qu’on a donnée - parce que c’était comme ça, tu comprends, là-bas, la routine, c’était comme ça....