Un nouveau cycle de crimes israéliens en Cisjordanie et à Jérusalem-Est a débuté le 13 septembre dernier par des provocations d’extrémistes israéliens sur l’esplanade des Mosquées à Jérusalem à l’occasion de fêtes juives. En réalité, c’est depuis maintenant près de 70 ans que les différents gouvernements israéliens poursuivent inlassablement leur entreprise de colonisation de la Palestine. Pas un mois sans que se manifestent : destruction de maisons, extension de la construction du mur de l’apartheid, confiscation de terres, arrachage d’oliviers, etc., ne précèdent des constructions dans les colonies existantes ou la création de nouvelles, arrestations et assassinats se multiplient. À Gaza, après le massacre de l’été, depuis l’automne 2014, l’armée israélienne a procédé à plus de 700 incursions ou destructions sur une population civile sous blocus illégal.
Les populations palestiniennes chassées et pillées font face à des militaires surarmés, protégeant des colons racistes et extrémistes, violents et impunis. Morts, blessés, familles détruites, expulsions, emprisonnements... sont l’unique réponse à la résistance palestinienne, qu’elle soit pacifique ou non. Derrière le discours du gouvernement israélien, sa référence à la « sécurité du peuple juif », c’est une offensive calculée de détruire par la force meurtrière toute option autre que l’accaparement total de la Palestine.
Jusqu’à quand les dirigeants occidentaux vont-ils cautionner ce massacre et détourner pudiquement les yeux de la réalité que vivent quotidiennement les Palestiniens ?
En France, après les deux résolutions favorables la reconnaissance de l’État palestinien votées il y a bientôt un an à la majorité des élus à l’Assemblée nationale et au Sénat, le chef de l’État, son premier Ministre et son ministre des Affaires étrangères tergiversent. Ils encouragent le gouvernement israélien dans la poursuite de sa politique raciste de colonisation et d’apartheid.
• Nous soutenons la résistance du peuple palestinien et son combat pour son droit essentiel à l’autodétermination.
• Nous demandons à François Hollande, président de la République française, de reconnaître sans délai l’État palestinien.
• Nous demandons à nos dirigeants de prendre des sanctions vis-à-vis d’Israël, notamment la suspension de l’accord d’association Union Européenne/Israël, tant que cet État ne respectera pas le droit international. BDS fait la preuve de son efficacité en contraignant Orange ou Veolia de se retirer des colonies et d’Israël.
• Nous demandons que les auteurs des crimes de guerre israéliens soient jugés par la Cour pénale internationale.
• Nous exigeons la fin de l’impunité israélienne
Une paix juste et durable au Moyen Orient passe par l’application des droits nationaux du peuple palestinien, dont le droit au retour des réfugiés, et la fin du blocus criminel et illégal de Gaza.