Georges Bush est en tournée au Proche-Orient. Il a beau être déconsidéré
là bas comme ailleurs il a voulu montrer qu’ il s’ occupe du conflit
israélo-palestinien. Il y aura, selon lui un Etat palestinien d’ ici la
fin de l’année.
Personne n’ y croit. Même la presse israélienne a la dent dure et le
traite avec ironie. Il a d’ ailleurs prévenu, expliquant qu’ il ne faut
pas s’ attendre à une « percée » lors de sa visite et qu’il n’ avait pas
l’intention de faire pression sur son allié privilégié israélien.
Il n’a pris aucun engagement. Il n’ a pas dit un mot sur le respect du
droit international. Il n’a évoqué que la fin de l’extension des
colonies en ne parlant que des implantations sauvages.... Il a enfin
apporté sa caution à Israël comme « Etat juif », ce qui signifie que les
20% d’arabes musulmans et chrétiens d’ Israël ne seraient que des
citoyens de seconde zone. Ce qui signifie aussi le refus de la
reconnaissance du droit au retour des réfugiés palestiniens.
Ce voyage de Georges Bush suscite la consternation et la plus grande
incrédulité. Mais c’est un rappel pour tous les acteurs des relations
internationales, en particulier les pays membres permanents du Conseil
de sécurité de l’ ONU, dont la France, mais aussi pour les Européens :
la principale exigence et condition pour une paix dans la justice, le
droit et la sécurité pour tous c’est l’application du droit et des
résolutions des Nations-Unies.
Parti communiste français
Paris, le 11 janvier 2008.