"La liberté d’expression et l’accès à l’information sont inscrits parmi les principes de base de la Loi fondamentale palestinienne ... il est inacceptable de détenir des journalistes, des bloggeurs ou des militants palestiniens," a déclaré Mme Ashraoui qui est aussi responsable du département de la Culture et des Médias de l’OLP.
Les semaines passées, les forces palestiniennes ont arrêté deux journalistes, un universitaire, et au moins une autre personnes, parce qu’ils ont écrit des rapports ou posté sur Facebook des commentaires critiques de l’Autorité palestinienne (ANP). Les autorités affirment que ce sont des calomnies.
Les arrestations ont provoqué les protestations des groupes, locaux et internationaux, qui défendent la liberté de la presse. Le Syndicat des journalistes palestiniens a lancé un boycott d’un nouveau prix de la liberté de la presse, parrainé par l’ANP, rendu public pendant cette vague d’arrestations.
H. Ashrawi a appelé à la protection des journalistes, et à ce que des mesures soient prises afin de leur permettre de travailler librement.
"Cette attaque sur les libertés civiques est un précédent dangereux qui touche aux droits fondamentaux du peuple palestinien et sapera la construction d’une société libre, démocratique et pluraliste," a déclaré Ashraoui.