Réuni dans une session ordinaire les 12 et 13 Juin, le Conseil national de l’Association France Palestine Solidarité juge inacceptable l’arrestation, le 12 Mai dernier, et la mise en garde à vue du Président de l’association, Bertrand Heilbronn, alors qu’il sortait d’une audience au Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères.
L’interdiction de certaines manifestations de solidarité avec la Palestine à Paris et dans d’autres communes en France constituait déjà une grave atteinte à la liberté d’expression. Cette « exception française » a choqué les démocrates du monde entier qui ont vu des manifestations pour la Palestine dans l’ensemble des capitales et principales villes occidentales sauf à Paris.
La garde à vue infligée au président de l’AFPS, qui a été menotté, par un service de l’État dépendant du ministère de l’intérieur alors qu’il venait d’être reçu au Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, au sein d’une délégation comprenant des parlementaires et des représentants associatifs et syndicaux, est totalement scandaleuse.
Le Conseil national demande au gouvernement des explications sur ce dérapage contre une association largement reconnue par ses interlocuteurs et ses partenaires, sur le plan national comme sur le plan international.
Le Conseil national de l’Association France Palestine Solidarité