La journaliste israélienne du Haaretz Amira Hass est régulièrement éreintée dans son pays par les critiques qui considèrent, à juste titre, que sa couverture du dossier palestinien déroge au consensus national. Sa connaissance du terrain lui vaut cependant de publier régulièrement des histoires intéressantes, comme celle-ci http://www.haaretz.com/hasen/spages.... A l’intiative de la FIFA , organe suprême du football mondial, un stade devait être construit dans la municipalité jumelle de Ramallah, El-Bireh, en partie grâce à des financements européens (néerlandais, allemands et français.)
Les travaux allaient bon train jusqu’à ce qu’ils soient stoppés par l’armée israélienne au motif qu’une partie du stade se trouvait en zone B, zone mixte contrôlée à la fois par Israël et l’Autorité palestinienne (mais par Israël pour tout ce qui relève de la question primordiale de la sécurité.) Selon la conclusion de l’article, les deux parties en présence rechercheraient un compromis.
Que dit cette histoire ? La vie infernale entraînée par l’enchevêtrement des zones héritées d’Oslo (la majorité de la Cisjordanie -zone C- étant placée sous contrôle exclusive israélien.) Et surtout les limites de l’Autorité palestinienne, qui alimentent en partie la décision de Mahmoud Abbas de ne pas se représenter à sa tête.