Au début fut le verbe, si on ose dire, à propos du discours du Caire de Barack Obama, le 5 juin , dans la partie consacrée à la colonisation israélienne des territoires palestiniens :
“The United States does not accept the legitimacy of continued Israeli settlements. (Applause.) This construction violates previous agreements and undermines efforts to achieve peace. It is time for these settlements to stop. (Applause.)” [1]
Après trois mois de négociations infructueuses pour obtenir le gel de la colonisation (y compris la “croissance naturelle”) mentionnée par la “feuille de route” endossée par Israël six ans auparavant , le président des Etats-Unis prend acte de son échec le 22 septembre lors d’un sommùet tripartite avec le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou et le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas :“Israelis have facilitated greater freedom of movement for the Palestinians and have discussed important steps to restrain settlement activity. But they need to translate these discussions into real action on this and other issues.” [2]
Le 31 octobre, à Jérusalem, la secrétaire d’Etat Hillary Clinton, lors d’un point presse avec M. Nétanyahou, officialise le revirement américain , avec en sus un jugement positif sur l’offre du premier ministre d’un gel partiel (à la fois dans le temps et géographiquement) :
“There has never been a precondition [le gel de la colonisation]. It’s always been an issue within the negotiations. What the prime minister has offered in specifics of a restraint on the policy of settlements, which he has just described – no new starts, for example – is unprecedented in the context of the prior two negotiations” [3]. [4]