La grève du Syndicat des enseignants a été suivie par la grève des professionnels de la santé dans la bande de Gaza. Le Centre palestinien des droits de l’homme (PCHR) a appelé tous les Palestiniens à cesser d’utiliser des raisons politiques pour faire la grève, et d’éviter les grèves dans les écoles.
Le PCHR a remarqué que la position du Fatah était favorable à la grève, alors que le Hamas était contre. La grève des enseignants a été appuyée par le gouvernement de Ramallah, l’Autorité palestinienne, alors qu’elle a été condamnée à Gaza par le gouvernement du Hamas. Pas tous les enseignants et les professionnels de la santé ont participé à la grève. Quarante-cinq grévistes ont été arrêtés à Gaza.
Zakarna a dit à la PNN que le syndicat est en traîn de développer la grève, qui touchera également les secteurs de l’éducation et du gouvernement. « Cela va durer une semaine. Et si cela ne marchera pas, nous prendrons de nouvelles mesures pour intensifier l’action ».
La grève des enseignants des écoles publiques a commencé à Gaza au début de l’année scolaire 2008-2009, en août. Le gouvernement du Hamas a annoncé que les manifestants ne seront pas autorisés à retourner : « Ils ont perdu leur droit dans le secteur de l’éducation ».
Le syndicat a publié une déclaration selon laquelle ils attendent des excuses et un renversement de la décision. Le gouvernement a interdit aux professionnels de la santé de recommencer à pratiquer soit dans le secteur public soit dans le secteur privé.
« Les mesures rigoureuses et la répression, exercée en particulier contre les médecins, imposée par le gouvernement du Hamas et la police a conduit à cette intensification de la grève », a déclaré le dirigeant syndical à la PNN.
Zakarna a poursuivi : « Les médecins et le personnel sont réprimés par des membres du Hamas. Un médecin de 58 ans a été battu par des membres du Hamas devant sa femme et son fils. Ils l’ont frappé
brutalement. Il y a de nombreux incidents similaires. »
Zakarna a conclu que l’escalade de la grève ne se déroulera pas dans les rues « parce que nous craignons pour la vie des gens. » (PNN)