Ici, nous, "le peuple palestinien", sommes coincés entre l’occupation israélienne qui na jamais changé sa politique coloniale, même si Olmert rencontre Abbas, même quand il dit qu'il libèrera quelques centaine de prisonniers, alors qu'en décembre dernier, l'armée israélienne a arrêté plus de 320 personnes, et même s'il dit qu'il diminuera le nombre de barrages.
Pour ceux qui vivent en Palestine au quotidien, ils ne remarquent que le nombre de barrages qui a augmenté quelques jours avant sa déclaration comme c'est le cas sur le pont de Halhul où il n'y a plus de barrage depuis deux ans, nous sommes sûrs que les journalistes seront invités à filmer le démontage de ce barrage dans quelques jours !
Israël a toujours la même politique, hier l'armée est entrée à Ramallah et a tué 4 Palestiniens, détruit le marché et écrasé une dizaine de voitures, et cela ne fait bouger personne alors que la rencontre Abbas/Olmert était le sujet principal de tous les médias.
Ce peuple est aussi coincé par deux autorités. Une autorité présidentielle, de Abbas qui n'a pas hésité à accepter l'invitation de Olmert. Ces rencontres avec les Israéliens sont seulement pour tester leur générosité et voir quelles sont les facilités qu'Olmert pense nous offrir, combien de dollars va-t-il libérer de l'argent confisqué par Israël.
Il est aussi coincé par l
autorité du Hamas qui subit une siège économique et politique et puisque l’Autorité dépend totalement des aides financières étrangères, le Hamas n’arrive pas à trouver des solutions économiques alors que le pays est dans une crise économique depuis longtemps.
Il est temps danalyser cette expérience, car il faut considérer l'Autorité comme une expérience que les Palestiniens vivent, il faut voir quelles sont les conséquences, et voir si elles méritent que les Palestiniens se battent entre eux.
Pour les fonctionnaires de l'Etat, l'Autorité n'était jamais juste avec eux, très mal payés. La classe ouvrière n'a jamais trouvé des solutions proposées par l'Autorité pour diminuer le taux de chômage, les agriculteurs ne trouvent depuis l'arrivée de l'Autorité que des déficits économique. Politiquement, le débat entre Hamas et Fatah qui est violent à Gaza, et moins violent en Cisjordanie, consiste dans les intérêts de chaque mouvement, au moment même où Israël continue sa politique de nettoyage ethnique. Aucune stratégie politique, aucun programme de résistance.
La forme de l'Autorité d
aujourd’hui n’est utile que pour Israël, beaucoup de Palestiniens osent dire que l’Autorité est un projet israélo-américain et que c’est aux autres partis politique de proposer un autre programme de lutte assurant à la fin, le retour des réfugiés, l’autodétermination et la fin de l’occupation.