Un an plus tard, la situation politique et économique en Palestine ne s’est améliorée que de manière quasi imperceptible. Même à la lumière du désengagement unilatéral de Gaza, salué au niveau international, et du discours positif dispensé par les dirigeants mondiaux, les Palestiniens sont toujours aussi loin de la liberté, de leur état et de l’indépendance qu’ils l’étaient sous la direction du Président Arafat.
Le manque de progrès réel dans les négociations de paix palestino-israéliennes sont bien la preuve que c’est à tort que le Président Arafat a été exclu (de la scène politique, ndt), traîné dans la boue et emprisonné par Israël.
En ce premier anniversaire de la mort du Président Arafat
MIFTAH [1]appelle la communauté internationale à faire pression sur Israël pour qu’il mette fin aux constantes pratiques illégales qui violent les droits humains des Palestiniens, et aussi à faire pression pour qu’Israël retourne à la table des négociations, et enfin à ouvrir une enquête internationale afin de trouver la cause de sa mort mystérieuse.
A ce moment critique de notre histoire nous devons poursuivre notre lutte de libération. Le décès d’Abu Ammar a été une perte tragique pour toute la nation palestinienne, mais son héritage et sa mission continuent à vivre dans les coeurs, les esprits et les voix de tous les Palestiniens qui cherchent une solution juste au conflit entre les Palestiniens et les sionistes.