Mohammed al-Rudeia, 25 ans, a été tué et un autre homme blessé par la frappe israélienne, a annoncé le ministère, sans préciser s’il s’agissait d’un tir d’artillerie ou d’un raid aérien.
Depuis le 30 mars, au moins 120 Palestiniens ont été tués dans des confrontations avec l’armée israélienne près de la frontière avec l’État hébreu. Six corps se trouveraient encore en Israël, selon les médias palestiniens. L’armée israélienne n’a pas encore confirmé ces informations.
Sur la liste des victimes se trouve également un bébé, qui serait mort après avoir inhalé des gaz lacrymogènes israéliens. Les autorités palestiniennes estiment toutefois que ces gaz ne peuvent plus être considérés comme la cause du décès.
Les Palestiniens manifestent depuis deux mois le long de la frontière entre Gaza et Israël pour réclamer leur droit de retourner sur les terres dont ils ont été chassés, ou qu’ils ont fuies, à la création d’Israël en 1948.
L’armée israélienne craint pour sa part que les protestataires ne franchissent le contrôle frontalier et ouvre donc le feu sur quiconque s’approche trop près de la ligne de démarcation.