L’objectif de cette réunion est d’obtenir l’aval du conseil central de l’OLP sur la stratégie à adopter pour sortir de l’impasse de la division entre Fatah et Hamas. Au terme de cette session, plusieurs mesures fortes sont attendues, comme de nouvelles sanctions économiques à l’encontre de la bande de Gaza, gouvernée de facto par le Hamas ou encore la dissolution du Parlement palestinien, une institution fantôme qui ne se réunit plus depuis dix ans.
Mais Mahmoud Abbas s’est montré peu convaincant lors de son discours inaugural. « Nous allons aborder des discussions très importantes », a-t-il déclaré. Mais le président de l’Autorité palestinienne, également chef de l’Organisation de libération de la Palestine et du Fatah, s’est contenté de réitérer son refus d’un plan de paix américain. Le « deal du siècle » promis par l’administration Trump qui ne passera pas selon lui.
Et Mahmoud Abbas d’attaquer le Hamas : « S’ils acceptent l’idée d’un Etat à eux à Gaza, ils se tiennent aux côtés de nos ennemis qui veulent nous démanteler », a-t-il martelé avant de déclarer qu’il n’y aura ni Etat indépendant à Gaza ni Etat palestinien sans Gaza, sans proposer pour autant des mesures concrètes ou une vision sur la stratégie à adopter pour éviter que la bande de Gaza ne fasse sécession.