Dans des commentaires diffusés à la TV syrienne, Sarkozy a dit :
« Un jour – quelque soit le gouvernement israélien – nous pourrions découvrir un matin qu’Israël a frappé ».
« La question n’est pas de savoir si ce serait légitime, si ce serait intelligent. Que ferons -nous à ce moment là ? »
Mais, c’est quelque peu encourageant de voir qu’au moins Sarkozy n’est apparemment pas d’accord sur le fait que des actes irrationnels illégaux fassent partie d’un « plan divin ».
Mais, selon Sarkozy, il semble qu’il n’y ait rien que nous mortels nous puissions faire pour empêcher une attaque israélienne contre l’Iran.
Néanmoins, les Russes viennent peut être de sérieusement perturber leurs plans. [1]
Selon Arnaud de Borchgrave d’UPI, la relation spéciale du Président georgien Mikheil Saakashvili avec la cabale de Cheney et avec certains Israéliens a eu comme résultat un accord secret « désignant » deux aérodromes militaires dans le sud georgien pour utilisation régulière par des drones israéliens pour espionner la Russie et l’Iran, et pour une utilisation spéciale par des bombardiers israéliens fournis par les US, au cas ou les Israéliens paranoïaques décideraient de lancer une attaque illégale (selon le Droit International) contre les installations nucléaires de l’Iran, toutes actuellement sous contrôle de l’AIEA.
Mais, en chassant les troupes d’invasion georgiennes hors d’Ossétie, et en les poursuivant jusqu’en Georgie même, les Russes ont brièvement occupé ces deux aérodromes militaires et on a rapporté qu’ils avaient détruit la plupart des équipements US et israéliens qu’ils y ont trouvés [2] (et ailleurs), créant peut être de sérieux obstacles pour une mise en application dans un futur proche du plan de jeu israélien de « bomb bomb Iran ».
Voyez-vous, le nouvel état « souverain » d’Irak avait interdit aux Israéliens le survol de leur espace aérien pour attaquer l’Iran. Cependant, si les Israéliens pouvaient envoyer et récupérer leurs bombardiers à parti d’aérodromes georgiens, il s pourraient éviter l’Irak et la distance qu’ils devraient couvrir pour atteindre leurs cibles serait sérieusement réduite.
Bien sûr, pour utiliser les aérodromes georgiens, les israéliens devraient survoler la Turquie.
Cependant, les Turcs n’ont pas déposé de plainte formelle quand les Israéliens ont pénétré dans leur espace aérien l’année dernière pour détruire – en violation du Droit International – un site en Syrie où les israéliens paranoïaques soupçonnaient des scientifiques et ingénieurs nord coréens, de s’être occupés depuis 2001 de construire une réplique conçue et fournie par les Soviétiques d’un réacteur atomique pour produire du plutonium pour les Iraniens.
Depuis, l’AIEA a visité le site en Syrie détruit par les Israéliens et – jusqu’à maintenant – a toutes les raisons de supposer que les Israéliens sont paranoïaques.
Ci-dessous des extraits de la Résolution 487 du Conseil de Sécurité, condamnant l’attaque et la destruction par les israéliens paranoïaques en 1981 d’installations irakiennes sous surveillance de l’AIEA ;
« Totalement conscient du fait que l’Irak a été partie prenante du Traité de Non Prolifération d’Armes Nucléaires depuis qu’il est entré en vigueur en 1970, que, conformément à ce traité, l’Irak a accepté les contrôles sur toutes ses activités nucléaires, et que l’Agence a témoigné que les mesures de sauvegarde ont été appliquées de manière satisfaisante jusqu’à maintenant…
« Condamne fermement l’attaque militaire d’Israël – en violation flagrante de la Charte des Nations Unies et des normes de conduite internationale ;
« Appelle Israël à s’abstenir dans le futur de tels actes ou menaces de tels actes ;
« De plus considère que les dites attaques constituent une menace sérieuse à tout le régime de clauses de sauvegarde de l’AIEA qui constitue le fondement du Traité de Non Prolifération. »
Bien sûr, tout le régime de sauvegarde de l’AIEA – qui sert de garantie à tous les signataires du Traité de Non Prolifération Nucléaire – a été sous attaque constante depuis que la cabale de Cheney est arrivée au pouvoir.
Dans une lettre du 25 mars 2008 envoyée par le ministre des affaires étrangères iranien au Secrétaire Général des Nations Unies, et transmise à la Conférence Générale de l’Agence Internationale à l’Energie Atomique, l’Iran a mis en cause la légalité de certaines résolutions votées par le Conseil de Sécurité par rapport la Charte des Nations Unies– sur insistance de la cabale de Cheney - en lien avec certaines résolutions votées irrégulièrement par le Conseil des Gouverneurs de l’AIEA, également sous la pression de la cabale de Cheney.
En particulier, le 3 mars 2008, le Conseil de Sécurité de l’ONU – Soit disant « agissant sous l’Article 41 du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies « – a procédé de façon perverse en « réaffirmant » sa « décision » du 23 décembre 2006 que l’Iran
« devrait, sans délai suspendre
a) toutes les activités d’enrichissement et liées au retraitement, dont la recherche et le développement, à vérifier par l’AIEA ; et
b) tout travail sur des projets en lien avec l’eau lourde, dont la construction du réacteur de recherche tempéré à l’eau lourde, à vérifier par l’AIEA. »
Ce qui a immédiatement poussé les Iraniens à envoyer le 25 mars, une lettre au Secrétaire Général, expliquant la grande réussite des efforts de la cabale de Cheney non seulement à corrompre le Conseil des Gouverneurs de l’AIEA et le Conseil de Sécurité, mais à saper le statut de l’AIEA, le NPT, et la Charte des Nations Unies elle-même.
L’Iran a noté qu’en particulier :
« L’implication du Conseil de Sécurité dans le programme nucléaire pacifique iranien contrevient complètement aux exigences organisationnelles, statutaires et de sauvegarde gouvernant les pratiques et procédures de l’AIEA.
De plus, les obligations substantielles et procédurales qui sont nécessaires pour engager le Conseil de Sécurité sur des questions soulevées par l’Agence, ont été complètement ignorées dans ce cas.
« Le Conseil de Sécurité n’a jamais déterminé que le Programme Nucléaire de l’Iran constituait une menace à la paix internationale et la sécurité sous l’Article 39 de la Charte des Nations Unies et que par conséquent il ne pouvait pas adopter de mesure contre la République Islamique d’Iran sous le Chapitre VII de la Charte des Nations Unies.
« Le Conseil de Sécurité, en tant qu’organe de l’ONU crée par les états membres, est sujet à des exigences légales, et est obligé de se conformer aux mêmes règles normatives internationales que les états membres.
« Le Conseil doit observer toutes les normes internationales, en particulier la Charte des Nations Unies et les normes péremptoires du Droit International, dans le processus de ses prises de décision et dans les actions prises.
« Inutile de dire que toute mesure adoptée en contradiction avec de telles règles et principes est dépourvue de tout effet légal contraignant. »
Puis une déclaration de la conférence ministérielle du Mouvement des Non Alignés – qui comprend l’Afghanistan, l’Algérie, le Barhain, la Bolivie, l’Egypte, l’indonésie, l’Iran,l’Irak, la Jordanie, le Kowaït, le Liban, la Libye, Oman, le Pakistan, le Qatar, l’Arabie Saoudite, le Soudan, la Syrie, le Turkmenistan, les Emirats Arabes Unis, l’Uzbekistan, le Venezuela, et al - a été publié – stipulant que les ministres :
« Réaffirment le droit de base inaliénable de tous les états » - dont nommément la République Islamique d’Iran- à utiliser l’énergie atomique à des fins pacifiques – « sans discrimination »
« Reconnait l’AIEA comme la seule autorité compétente pour vérifier le respect des obligations de sécurité des états membres du NPT. »
« Réaffirment l’inviolabilité des activités nucléaires pacifiques, quelles soient opérationnelles ou sous construction, contre toute « attaque ou menace d’attaque », qui toutes deux « constituent une violation grave du Droit International, des principes et buts de la Charte des Nations Unies et des règlements de l’AIEA. «
D’accord, le reste du monde est du côté de l’Iran sur cette question. Donc, la question est :
Que feront-ils si les Israéliens paranoïaques attaquent l’Iran et « nous » sommes perçus comme les ayant autorisés à le faire ?