CONVERGENCE PALESTINE le 18 octobre à Paris : exigeons que l’État français sanctionne les crimes de l’État israélien !
A Perpignan, samedi 11 octobre 15h devant le Castillet
A GAZA, cet été en 53 jours, l’offensive israélienne a causé la mort de 2.200 personnes, 11 000 blessés et une grave crise humanitaire (200 000 personnes sans abri). Aujourd’hui, 373 000 enfants ont besoin d’un suivi psychologique, l’économie est ravagée par le blocus imposé depuis 2006 et par les agressions israéliennes successives, la pollution des ressources en eau est dramatique.
En CISJORDANIE, 520.000 colons, dont 200.000 à Jérusalem-Est, se répartissent dans 250 colonies occupant plus de 42 % du territoire, et ces chiffres sont en constante augmentation.
7 000 prisonniers politiques palestiniens sont actuellement recensés dans les prisons israéliennes. Depuis la mi-juin, plus de 2 000 Palestiniens ont été arrêtés en Cisjordanie.
Plus de la moitié des Palestiniens sont des réfugiés, en situation dramatique, car la résolution de l’ONU de 1948 sur le droit au retour n’a jamais été appliquée.
L’IMPUNITE GARANTIE… C’EST UN FEU VERT AUX CRIMINELS DE GUERRE
La paix doit se construire avec le droit et la justice, mais Israël se comporte comme un État voyou, violant sans limite le droit international. Ces violations ne seraient pas possibles sans l’impunité dont bénéficie Israël depuis des décennies. Les larges secteurs de l’opinion qui se sont mobilisés cet été attendent des actes politiques concrets : il faut obtenir sans délai la levée du blocus de Gaza, et l’arrêt de la colonisation et de l’occupation de la Palestine.
Le boycott est l’arme citoyenne pacifique pour imposer ces exigences. Après le massacres de cet été à gaza et l’annonce du nouveau plan de constructions massives de colonies en Cisjordanie, plus que jamais le boycott doit s’appliquer, non seulement aux produits venant d’Israël, mais aussi aux secteurs sportif et culturel.
Le gouvernement français doit :
RECONNAITRE L’ÉTAT DE PALESTINE ET SANCTIONNER L’ÉTAT D’ISRAËL
Ø Mettre en place un embargo sur les armes et cesser toute coopération militaire avec Israël
Ø Interdire l’entrée des produits des colonies et toute relation d’affaires profitant à la colonisation
Ø Agir pour la suspension de l’accord d’association UE-Israël
Ø Agir pour que les responsables des crimes de guerre soient poursuivis devant la justice
Il doit aussi engager des poursuites contre les Français engagés avec l’armée israélienne, auteurs ou complices de crimes de guerre lors des opérations contre la population palestinienne ; abolir la circulaire Alliot-Marie qui criminalise les militants du boycott d’Israël et lever toutes poursuites contre les militants et manifestants.
C’est pourquoi, suite à la proposition des jeunes de Perpignan, un large collectif national et de nombreux collectifs en régions appellent à des manifestations locales les 9-10-11 octobre puis à converger sur Paris samedi 18 octobre. A Perpignan, de nombreuses organisations [1]du « Collectif 66 paix et justice en Palestine » appellent tous ceux qui se sont mobilisés cet été à soutenir cette action :
Rassemblons-nous samedi 11 octobre à 15h
devant le Castillet : stand d’information, pétitions BDS, création collective de banderoles et pancartes pour la manif de Paris
Tous à Paris le 18 octobre, renseignements par francepalestine66@gmail.com
Rejoignez-nous dans la campagne Boycott, désinvestissement, sanctions !