Mardi 20 juin à 20h30 au cinéma Le Sémaphore - 25 rue Porte de France, Nîmes
On récolte ce que l’on sème, projection suivie d’un débat avec le réalisateur palestinien Alaa Ashkar.
Dans ce second film documentaire « On récolte ce que l’on sème », Alaa Ashkar, réalisateur palestinien, nous livre un témoignage, à partir de son histoire intime, sur la colonisation interne en Israël et ce qu’il reste dans le pays de la mémoire palestinienne, un sujet très peu connu à l’international.
Il nous propose un regard singulier sur la vie quotidienne des Palestiniens de 48 (Palestiniens qui sont restés en Israël), où, si tout peut sembler paisible, en réalité les habitants se trouvent assiégés par un processus discret de dépossession de leurs terres, de leurs maisons et de leurs identités, mettant en lumière, au fil des observations quotidiennes et des échanges intimes, l’attachante spécificité de ces Palestiniens qui ont la citoyenneté israélienne sans toutefois pouvoir bénéficier de l’égalité des droits.
Que revêt cette étrange appellation : Palestiniens « de 48 » ? La Palestine est un pays occupé, on le sait. Mais sait-on que l’occupant a créé pour les occupés des statuts multiples et différents ? Palestiniens de Jérusalem, Palestiniens de Cisjordanie, Palestiniens de Gaza, Palestiniens réfugiés dans et hors de leur pays, Palestiniens d’Israël… la société palestinienne est divisée en « catégories », dont chacune est soumise à des règlementations différentes. Pourquoi ? Comment ?
Cette soirée qui devrait permettre de poser ces questions est organisée à l’initiative de :
l’Association France Palestine Solidarité Nîmes, l’Union Juive Française pour la Paix, le Mouvement des Femmes en Noir, le Comité BDSF 30, avec le soutien de la Ligue des Droits de l’Homme d’Uzès.