Les factions palestiniennes ont publié un communiqué commun à l’occasion de la Journée de solidarité avec le peuple palestinien.
Leur requête : faire appliquer le droit international, dont les Quatre Conventions de Genève, la Déclaration des droits de l’homme et les résolutions des Nations unies.
Le Fatah a affirmé qu’il suffirait que les Nations unies appliquent les résolutions qui ont été décidées pour que les injustices prennent fin.
Des centaines de résolutions ont en effet été votées en ces dernières années de lutte à l’Assemblée générale et au Conseil de Sécurité dans l’intention d’ "offrir la justice aux Palestiniens et de mettre fin à leurs souffrances."
La déclaration soutient : "Malgré tout cela, les souffrances de notre peuple continuent, causées par l’occupation. Nous demandons à ce que le droit international soit appliqué et affirmons que la lutte nationale ne s’achèvera pas tant que nous ne gagnerons pas notre droit à être libres et indépendants."
Le Front populaire pour la libératuion de la Palestine, un parti de gauche, affirme qu’il incombe à la communauté internationale de traduire la loi en actes sans "marchandage". "Les lois sont là, elles doivent être appliquées maintenant. Nous avons attendu bien assez longtemps."
Le Front a publié un communiqué en aparté aujourd’hui : "En ce jour, nous déclarons que notre peuple résistera avec courage à la machine à tuer et à l’instrument de destruction du monde. Nous avons besoin urgemment de solidarité globale pour atteindre nos buts légitimes : un Etat palestinien indépendant avec Jérusalem pour capitale et la garantie du droit de retour pour les réfugiés palestiniens de 1948 : voilà où est le droit international."
Le Front affirme apprécier les efforts italiens, français et espagnols pour mettre fin "à la brutale agression de notre peuple et forcer le gouvernement israélien à se conformer aux résolutions internationales, dont la violation affecte si profondément notre peuple".
Des appels à respecter les décisions de la Cour Internationale de Justice de la Hague ont été formulés. Les factions espèrent par ailleurs que le gouvernement d’unité nationale entrera bientôt en fonction pour qu’ "ensemble, à travers notre lutte, nous puissions réaliser les aspirations de notre peuple : la liberté et l’application du droit de retour.