Selon Radio Israël, elle sera libérée ce mercredi [1].
Fahima a plaidé coupable en décembre 2005, et a été condamnée à trois années d’emprisonnement. Elle a aussi plaidé coupable d’avoir communiqué des informations à l’ennemi et d’avoir contrevenu à un ordre légal qui interdit l’entrée d’Israéliens dans les territoires contrôlés par l’Autorité palestinienne.
En échange, l’Etat avait accepté de ne pas s’opposer à la remise d’un tiers de sa peine pour bonne conduite. Fahima a passé un an en détention administrative avant sa condamnation à trois ans, dont cette année là.
Le comité de libération sur parole devait discuter de sa libération il y a trois mois mais l’audition a été reportée parce que Fahima s’était mal comportée avec un gardien.
Fahima était représentée par les avocats Kenneth Mann et Smadar Ben-Natan. Selon Ben-Natan, il n’y a eu aucun incident pendant les trois derniers mois qui pourrait empêcher la libération de Fahima.
En mai 2004, Fahima a contrevenu à un ordre du Commandement général de l’armée israélienne (IDF) et a pénétré dans la ville palestinienne de Jénine où elle a rencontré des militants des Brigades des Martyrs Al Aqsa y compris Zakaria Zubeidi, le dirigeant de l’organisation à Jénine. Elle a même déclaré qu’elle avait l’intention de servir de bouclier humain à Zubeidi, recherché par les services de sécurité pour activité terroriste.
Pendant une opération de l’IDF à Jénine le même mois, un soldat a perdu du matériel top secret qui contenait des détails sur les militants palestiniens recherchés. Les hommes de Zubeidi ont trouvé ce matériel et Fahima, qui était parait-il chez Zubeidi à Jénine à l’époque, a lu le dossier à haute voix, en donnant des explications sur ce qu’il contenait concernant les hommes recherchés et les photos aériennes des routes d’accès à leurs maisons.
Zubeidi aurait alors ordonné aux hommes recherchés de se cacher et les troupes de l’IDF n’ont pas réussi à les capturer. Fahima était accusée aussi d’avoir contrevenu à un ordre légal en entrant dans les territoires palestiniens après la fin de sa garde à vue. Elle a été arrêtée alors qu’elle était habillée comme une Palestinienne.
Fahima a été d’abord accusée d’aider l’ennemi en temps de guerre, de soutenir une organisation terroriste et de détenir des armes, mais ces accusations ont été abandonnées dans le cadre de l’arrangement pour le procès.