Des policiers israéliens ont pris pour cible des manifestants palestiniens dans le quartier occupé de Sheikh Jarrah, à Jérusalem-Est, dans le cadre d’une grève nationale organisée par la population palestinienne.
Un grand nombre de policiers lourdement armés ont été déployés à Jérusalem-Est occupée pour réprimer la colère des Palestiniens face au bombardement en cours de Gaza, aux attaques de la police israélienne contre le complexe de la mosquée al-Aqsa et à l’appropriation de biens palestiniens à Sheikh Jarrah par des colons israéliens.
Les forces israéliennes ont lâché de l’eau de putois depuis des camions pour disperser les manifestants, avec le soutien de policiers armés montés à cheval.
Le quartier a été largement fermé par les forces israéliennes à l’aide de blocs de béton et de barricades. Les résidents locaux affirment que les avocats, les journalistes et les militants n’ont pas été autorisés à entrer dans la zone et que ceux qui tentent de le faire en sont empêchés par les points de contrôle.
À la porte de Damas, des journalistes et des habitants ont été harcelés par la police israélienne.
Le Croissant-Rouge palestinien a déclaré que 16 personnes avaient été blessées par la police israélienne près de la porte de Damas, dont trois ont dû être hospitalisées.
Les blessures sont principalement dues aux balles en acier recouvertes de caoutchouc, aux grenades assourdissantes et aux gaz lacrymogènes utilisés par les forces israéliennes.
Sources : Eye on Palestine, MEE