C’est seulement la deuxième fois depuis qu’elle existe que la conférence, qui cette année traite de tourisme, est tenue en dehors de Paris.
« Les dirigeants de l’OCDE ont exigé que nous n’amenions pas les délégués à Jérusalem-Est, ou que nous déplacions la conférence à Tel Aviv », a dit Misezhnikov. « Ils ont promis que si on était d’accord avec ça, ils enverraient de nombreux délégués. On a tenu une réunion avec le Ministère des Affaires étrangères et on a décidé de rejeter l’option de Tel Aviv.
Misezhnikov a rajouté que « même après qu’Israël est tombé d’accord pour ne pas emmener les délégués à Jérusalem-Est,-et même pour ne pas mentionner Jérusalem-Est pendant la conférence-les Palestiniens ont fait pression sur les membres de l’OCDE pour qu’ils ne participent pas à cette conférence ».
« Les Palestiniens qui persistent à dire qu’ils sont des partenaires de négociation fiables, continuent à nous mettre des bâtons dans les roues - On a exercé une pression intensive via les ambassadeurs et on a décidé de tenir la conférence en dépit de la décision de certains pays de ne pas envoyer de délégués, comme l’Angleterre ou l’Espagne. »
« Je dénonce de toutes mes forces les Etats qui cèdent aux menaces , mais la conférence, avec la participation de 21 ministres, députés et présidents d’organisation, sera tenue comme programmé, à Jérusalem. Ce sera une déclaration d’intention et nous recevrons l’approbation que nous avons un Etat dont la capitales est Jérusalem. »
On attend, entre autres, à la Conférence, des délégués d’Autriche, de la République tchèque, du Danemark, de la France, de l’Allemagne, de l’Afrique du Sud, des Pays Bas, de Pologne, de Slovaquie, de Slovénie, de Suède, de Suisse, d’Estonie et de Turquie.