La réunion extraordinaire du conseil de la Ligue arabe au niveau des délégués permanents pour l’examen de la situation à Al Qods a été reportée à une date ultérieure. Ce report intervient suite à une note officielle de la délégation palestinienne auprès de la Ligue arabe, reçue dimanche par cette dernière, a affirmé un responsable de la Ligue arabe qui a souligné que la Ligue a transmis cette note aux pays membres de cette institution.
La demande du report « obéit aux instructions du ministère palestinien des Affaires étrangères », a précisé la délégation palestinienne dans sa note au secrétariat général de la Ligue arabe. Le chef de la diplomatie palestinienne Ryadh El Maleki avait demandé au secrétaire général de la Ligue arabe, M. Amr Moussa de convoquer une réunion d’urgence pour l’examen des derniers développements de la situation à Al Qods, avait indiqué samedi le président du bureau de la Ligue arabe, M. Youcef Hicham.
Cependant, les élections des représentants au comité central et du conseil révolutionnaire du Fatah, principales instances du Fatah (parti
présidentiel), se sont déroulées, hier, lors du Congrès du mouvement Fatah réuni à Beitléhem en Cisjordanie. Selon cette source, les quelque 1 900 délégués du congrès doivent choisir 18 candidats parmi les 95 qui se présentent au comité central et 80 autres parmi plus de 500 qui briguent une place au conseil révolutionnaire. Le comité central compte 21 membres, dont le président Mahmoud Abbas, réélu samedi à la tête du Fatah, et deux autres qui seront cooptés à l’issue des travaux du Congrès. « Le nombre des membres du comité central pourrait être élevé à 23 », a-t-on indiqué de même source. Quant au conseil révolutionnaire, il se compose de 120 membres, dont 20 seront cooptés et 20 autres désignés parmi les quelque 11 000 prisonniers palestiniens détenus par Israël. « Le scrutin pour ces deux instances clés avait commencé après 11h00 GMT et se poursuivait jusque tard dans la soirée d’hier », a-t-on précisé.
Rappelons que le président Mahmoud Abbas a été réélu samedi à l’unanimité à la tête du parti, au cinquième jour de son premier congrès général depuis 1989 et sixième depuis sa création par le défunt dirigeant historique Yasser Arafat à la fin des années 1950.