Cinq habitants ont également été blessés, certains grièvement.
“Nous condamnons fermement ce crime, ces criminels doivent être arrêtés”, a déclaré Abbas , “J’ai demandé au Ministre de l’Intérieur de suivre cette affaire, nous devons traîner ces assaillants en justice”.
Le vice- Premier ministre, le Dr Nasser Al Sha’er, membre du Hamas, a annoncé que le gouvernement avait suspendu toutes ses activités afin de protester contre les assassinats.
Il a ajouté que le chaos ne pourra prendre fin que si un gouvernement d’unité nationale est formé et il a demandé à Abbas de prendre les mesures nécessaires pour que l’identité des attaquants soit connue et qu’ils soient déférés devant la justice.
Khaled Abu Hilal, porte-parole du ministère de l’Intérieur auprès des médias a condamné l’attaque et indiqué qu’il avait ordonné aux services de sécurité de procéder à des fouilles pour localiser les attaquants.
Mohammad Dahlan, député du Fatah, a aussi condamné l’attaque, affirmant que c’était un crime et que toutes les lignes rouges avaient été dépassées.
Le Hamas a dénoncé l’attaque, un "crime contre l’humanité". Ismail Radwan, porte-parole du Hamas auprès des médias, a déclaré que le mouvement dénonçait ce crime inhumain et demandait que les services de sécurité de protéger les habitants de Gaza.
Le porte-parole du Fatah auprès des médias, Tawfik Abu Khousa, a déclaré que l’attaque “prouve la brutalité de la campagne de dénigrement contre le Fatah et ses membres”.
Kayid Al Ghoul, membre du bureau politique du Front populaire de libération de la Palestine, a condamné l’attaque et demandé au Fatah et au Hamas de mettre fin à leurs campagnes de dénigrement réciproques et de reprendre les discussions afin de former un gouvernement d’unité nationale capable de protéger le peuple palestinien.
Khader Habeeb, un des dirigeants du Jihad islamique, a lui aussi dénoncé ce crime et demandé que les services de sécurité assument leur tâche de protection des citoyens.