Depuis plus de six ans, Gaza est sous le blocus israélien, blocus illégal et immoral que la communauté internationale condamne sans rien faire pour y mettre fin. Au quotidien, Gaza ne peut ainsi survivre qu’avec l’aide internationale qui passe au compte-gouttes.
Avec la trêve qui a suivi l’agression israélienne de novembre dernier, le blocus a été partiellement desserré et le passage de Rafah vers l’Egypte était moins restreint. Ces derniers jours, l’armée égyptienne a, à nouveau, détruit un certain nombre de tunnels et réduit drastiquement le passage à Rafah. Plusieurs centaines de malades et d’étudiants s’y trouvent actuellement bloqués. Selon l’UNRWA et plusieurs ONG internationales la situation à Gaza est en passe de conduire à une véritable catastrophe humanitaire.
Les Gazaouis se trouvent ainsi une nouvelle fois victimes d’une situation dont ils ne sont en rien responsables. Il n’est pas acceptable que les Palestiniens soient ainsi pris en otage du fait des événements dramatiques en cours dans les pays voisins.
L’AFPS leur exprime sa totale solidarité et demande au gouvernement français d’intervenir auprès des autorités égyptiennes pour qu’elles rouvrent le passage de Rafah et ne s’opposent pas aux échanges avec Gaza.
Cette exigence n’occulte en rien la responsabilité première d’Israël. L’AFPS demande à nouveau au gouvernement français de tirer toutes les conséquences de l’illégalité de ce blocus inhumain et de sanctionner Israël pour le contraindre à y mettre fin.
La France qui a voté pour l’admission de la Palestine à l’ONU comme Etat observateur ne peut ignorer que Gaza fait partie intégrante de la Palestine et que ses résidents doivent jouir de la liberté de mouvement sur tout le territoire palestinien et pouvoir en sortir et y rentrer librement.
Bureau national