Tout en s’adressant à un sous-comité du parlement israélien, Diskin a déclaré mardi 19 mai que les Israéliens ont « des capacités en matière de sécurité et de renseignements militaires leur permettant d’empêcher toute attaque provenant des territoires palestiniens ».
Le mur, « barrière de sécurité » d’après les Israéliens, est illégal en vertu du droit international ; l’Organisation des Nations Unies et même les États-Unis et l’Union européenne et des institutions de droits de l’Homme dans le monde entier l’ont condamné.
La résistance non-violente palestinienne a lutté contre le Mur de l’Apartheid depuis le début de sa construction, en juillet 2002, et elle se poursuit aujourd’hui dans les villages de Bi’lin, Na’lin, Jayyous et Al-Masara.
La Cour internationale de Justice en 2004 a demandé la démolition du mur, qui a confisqué de terres, a empêché aux résidents de se rendre d’une ville palestinienne à l’autre ou dans leurs terres agricoles, à l’école, aux installations médicales, à la famille élargie.
90% du mur israélien est construit à l’intérieur de la Cisjordanie sur des terres confisquées aux Palestiniens. Une fois terminé, il sera long environ 790 kilomètres.