Selon le tracé prévu, le nouveau train devrait traverser les territoires palestiniens occupés sur 6,5 km, en violation flagrante des lois internationales et des droits de l’Homme. C’est le cas, notamment, de la confiscation illégale par les autorités israéliennes des terres palestiniennes appartenant aux habitants des villages de Beit Iksa et Beit Sourik.
En condamnant l’implication de Pizzarrotti dans ce projet, la municipalité de Naples suit l’exemple de la municipalité italienne de Rho qui, en décembre 2011, a appuyé la demande formulée dans ce sens par la coalition Stop that Train constituée par environ 90 organisations nationales et internationales, dont des organisations israéliennes, ainsi que des groupes locaux.
La prise de position du Conseil municipal de Naples a été obtenue grâce à une intense mobilisation citoyenne. Pendant des mois, réunis sous le mot d’ordre « For a Pizzarotti-Free Naples ! », citoyens et ONG ont fait signé une pétition visant à exclure Pizzarrotti de contrats futurs jusqu’à ce que cette entreprise respecte en Italie comme à l’étranger, les législations relatives aux droits de l’homme et, en particulier, les droits des Palestiniens.
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