La déclaration a été faite dans un document que le Ministère public a remis à un aréopage de 11 juges de la Haute Cour qui se rencontrent mardi 21 pour discuter de divers recours contre la construction de la barrière de séparation dans les quartiers nord de Jérusalem.
Selon la déclaration, s’agissant de la construction de la barrière à l’intérieur du territoire de la municipalité de Jérusalem, le tracé de la barrière a des implications et des ramifications politiques.
Le juge de la Cour Suprême, Aharon Barak, a dit que l’état avait le droit d’ériger une clôture de sécurité le long de la limite de la municipalité de Jérusalem et que la question de savoir si la motivation de la construction dans la capitale était politique ou sécuritaire, n’avait donc pas lieu d’être.
Barak a demandé aux requérants à quel titre les habitants du quartier d’ A-Ram, qui est situé en dehors des limites de la municipalité de Jérusalem, avaient le droit de plaider contre le droit de l’état de construire une clôture à l’intérieur de son territoire.
En ce qui concerne la construction de la barrière en Cisjordanie, Barak a dit cependant que les motifs sous-jacents à la construction avaient une grande importance.
Si la clôture était construite le long de la Ligne verte, aucun argument ne pourrait être présenté contre l’état, a affirmé Barak.