L’armée israélienne a annoncé, jeudi 5 mai, avoir effectué dans la nuit de nouvelles frappes aériennes contre quatre positions du Hamas dans le nord de la bande de Gaza, en proie à un accès de tensions depuis mercredi. L’Etat hébreu a affirmé dans un communiqué avoir mené ces raids en riposte « aux attaques en cours contre [s]es forces ».
La veille déjà, des bombardements ont été entendus sur la zone de l’aéroport international, aujourd’hui inutilisé, à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, et sur des zones agricoles voisines, sans faire de blessé, selon le ministère de l’intérieur du Hamas à Gaza.
L’armée israélienne a confirmé dans un communiqué avoir bombardé « cinq infrastructures terroristes du Hamas dans le sud de la bande de Gaza ». « L’armée israélienne continuera ses opérations afin de protéger les citoyens israéliens des menaces terroristes du Hamas sur et sous le sol qui violent la souveraineté israélienne », a affirmé Peter Lerner, un porte-parole de l’armée israélienne dans ce communiqué.
Accès de tensions
La frontière entre Israël et la bande de Gaza dirigée par le Hamas palestinien, son ennemi, a été prise mercredi d’un accès de tensions après des échanges de tirs au mortier et de chars mettant à l’épreuve le fragile cessez-le-feu.
Les forces israéliennes ont tiré de l’extérieur de la bande de Gaza sur des positions palestiniennes à l’intérieur du territoire en riposte à des tirs d’obus, selon l’armée. Une source militaire avait évoqué plusieurs attaques au mortier, qui n’ont pas fait de victimes, contre des soldats opérant auprès de la barrière de sécurité qui enferme hermétiquement Gaza au nord et au sud de la frontière. Les militaires ont riposté les deux fois par des tirs de char sur les lieux d’où provenaient les tirs.
Israéliens a mené trois guerres dans la bande de Gaza depuis 2008 dont la dernière, en juillet-août 2014, a été la plus longue et la plus dévastatrice.