Les « célébrations » des 60 ans de la création de l’État d’Israël ont donné lieu à des commémorations
dans le faste et pour le moins à des articles élogieux.
Les médias n’ont eu de cesse de nous montrer l’héroïque bateau « Exodus » chargé d’émigrants
européens survivants de l’immense génocide nazi de la seconde guerre mondiale.
Bien peu ont osé lier cet exode massif à l’absence totale de volonté de réinsertion de ces populations
par les états trop occupés à leur reconstruction nationale pour s’occuper de cette « minorité »
survivante ! Ces nations ont bien voulu accepter comme naturelle qu’une idéologie, le sionisme,
devienne une réalité au détriment de « nomades » ou « bédouins », termes employés à l’époque
pour désigner les palestiniens. Après tout cette terre sans personne allait pouvoir être attribuée à
des personnes sans terre !!!!
La décision de l’ONU en 1948 de créer un état pour les Juifs en divisant la Palestine est un fait unique
dans l’époque moderne. Depuis, les états colonialistes ont dû céder à la volonté des peuples
autochtones de se libérer du joug de l’occupant.
Comme pour tout colonialisme la conquête de la Palestine s’est appuyé sur une idéologie, Ici la religion
et les textes sacrés hébraïques le tout condensé dans le sionisme. C’est pourquoi les israéliens
ne cessent de fouiller la terre de Palestine afin de trouver encore et encore des vestiges des
civilisations passées qui les conforteraient dans leur quête de certitudes.
Comme pour tout colonialisme la conquête s’est faite dans le sang de milliers de paysans, villageois
et citadins palestiniens, par la destruction de plus de 800 villages et l’occupation de dizaines
d’autres et par l’exode massif de plus de 800.000 palestiniens qui ne furent jamais « bédouins ».
Le constat aujourd’hui est cruel. La génération d’israéliens issus de l’exode européens puis maghrébin
et mondial a 60 ans. C’est un peuple qui est toujours en arme, car la colonisation n’est pas
terminée : Il reste des territoires à gagner, à rogner petit à petit comme Jérusalem et la Cisjordanie.
Et puis il y a encore et toujours ces damnés palestiniens, fiers de leur terre et qui osent résister.
Malgré les vexations, les coups, les vols de terre, les destructions, les blessés et les morts.
Malgré les nations, drapées dans leur dignité de meilleurs vendeurs d’armes ou de « croisés » des
temps modernes, qui leurs demandent d’arrêter leurs luttes, de baisser les armes, de faire la paix
en les condamnant comme « terroristes » ou « islamistes ».
Malgré l’enfermement dans les prisons (plus de 11.000 personnes), à GAZA ou derrière le Mur de
la Honte.
Voilà pourquoi avec les Palestiniens nous réclamons Justice par le droit.
Non pas le droit des colonialistes et de leurs amis en particulier le gendarme du monde les USA,
Il n’y aura jamais de paix sans que le droit s’applique.
Le droit c’est le droit du peuple palestinien à sa terre, le droit au retour des réfugiés palestiniens de
tout le Moyen Orient et de par le monde.
Le droit c’est l’arrêt total du colonialisme, la restitution des territoires occupés du LIBAN et de SYRIE,
le démantèlement du mur de la honte, la restitution des terres volées et la libre circulation des
palestiniens sur leur terre.
Le droit c’est la reconnaissance réelle du peuple palestinien dans ses droits nationaux et internationaux
Notre Président Nicolas SARKOZY se rend les 22 et 23 juin en ISRAËL pour y signifier « l’amitié
renouvelée de la France » et peut être la collaboration efficace pour la fabrication de drones de
deuxième génération. Il aura surement un petit mot sur les palestiniens mais, rassurez-vous bonnes
gens, rien de bien méchant pour l’Etat d’ISRAËL !
Il faut donc encore continuer à nous mobiliser, aux côtés des palestiniens, à sensibiliser les
populations contre cette oppression de tous les jours d’un peuple qui subit mais qui résiste
encore, avec ses moyens, contre un occupant qui possède, selon les « experts » la 4éme
puissance militaire mondiale…..et la bombe atomique !