« A bord, l’espoir grandi malgré le fait que plusieurs flottilles aient déjà été arrêtées dans le passé moins de 1000 miles des côtes. Nous savons que nous risquons l’arraisonnement, si c’est le cas, nous serons tous arrêtés et nous ne pourrons plus communiquer avec l’extérieur. », explique Sarah Katz, militante française à bord de l’Al Awda.
Sans trop y croire, les passagers de la Flottille pour la liberté veulent voir en la libération d’Ahed Tamimi, un signe qu’Israël, malgré la poursuite de sa politique coloniale désastreuse envers les Palestiniens, est soucieux de son image médiatique et va donc peut être laisser accoster leur bateau chargé de matériel médical à Gaza : « nous voulons nous accrocher à tous les espoirs, même si nos chances sont minces. A Gaza, l’attente est forte », poursuit Sarah Katz.
Réalistes les militants répètent les consignes de résistance non violente en cas d’arraisonnement… « Pour éviter de donner quelque prétexte que ce soit aux Israéliens pour nous tirer dessus (ce qui est déjà arrivé plusieurs fois dans d’autres flottilles, NDLR.), nous aurons les mains libres vides et visibles... », précise Sarah. « Mais hélas, si nous sommes arrêtés, nous serons fouillés et tout notre matériel sera confisqué. C’est peut être la dernière fois que l’on peut communiquer donc il faut diffuser notre message le plus largement pour attirer les yeux du monde sur la flottille. C’est notre meilleure protection »
« Quoi qu’il en soit, avec deux autres passagers nous sommes déterminés à engager une action en justice si nous sommes arrêtés et enlevés illégalement dans les eaux internationales. », ajoute-t-elle.
Les prochaines heures seront décisives.