L’UNRWA [1] a protesté auprès du gouvernement israélien suite à de nouvelles restrictions, constamment changeantes, qui affectent la liberté de mouvement des membres du personnel de l’UNRWA qui entrent et sortent de la Bande de Gaza.
Les membres internationaux du personnel qui détiennent des laissez-passer valides des Nations- Unies sont maintenant obligés de traverser à pied par le terminal des travailleurs palestiniens. Seules les personnes détenant un visa diplomatique peuvent passer dans leurs véhicules mais même elles n’ont pas le droit de transporter d’autres collègues des Nations- Unies avec elles. Le passage à pied expose les membres du personnel à des risques considérables comme de nombreux incidents dans le passé récent peuvent en témoigner, et cette modalité est interdite par les règles de sécurité actuelles des Nations- Unies. Par conséquence, les nouvelles restrictions israéliennes empêchent en fait le personnel international des Nations- Unies d’entrer et de sortir de Gaza.
Hier un groupe de membres du personnel des Nations -Unies qui devait partir à l’étranger en passant par l’aéroport Ben Gurion ou par le Pont Allenby, a été retardé au point de passage d’Erez [2] pendant 5 heures et finalement empêché de traverser dans la voiture d’un collègue qui détenait un visa diplomatique. Des efforts intensifs de coordination et de liaison avec les autorités israéliennes n’ont donné aucun résultat. Même après que le responsable pour la sécurité désigné par les Nations Unies ait autorisé exceptionnellement leur passage à pied, ils ont été soumis à d’autres délais et des fouilles humiliantes par des soldats israéliens.
M. Peter Hansen, Commissaire Général de l’UNRWA, a dit : « J’ai déjà été obligé de reloger presque tout le personnel international de l’Agence à cause des cas répétés de mesures prises par les autorités israéliennes qui ont mis la vie de mon personnel en danger. Les liaisons et la coordination sont les exercices de plus en plus futiles de la subtilité diplomatique qui ne produit pas de solutions raisonnables ou même rationnelles. La liberté de mouvement et la sécurité du personnel de l’UNRWA (pour lesquels les autorités israéliennes sont responsables) doivent être assurées.