Réuni samedi en Allemagne, le Quartette pour le Proche-Orient (Etats-Unis, ONU, Russie et Union Européenne) a jugé ’impérative’ une reprise des négociations de paix israélo-palestiniennes bloqués depuis septembre, au vu du vent de contestation qui ébranle l’Egypte et la région.
Les pourparlers de paix, brièvement relancés le 2 septembre à Washington, sont suspendus depuis l’expiration fin septembre d’un moratoire sur la colonisation en Cisjordanie, dont les Palestiniens réclament la prolongation, ce à quoi M. Netanyahu s’est refusé.
"Nous espérions que, compte tenu des événements auxquels assiste la région, le Quartette prendrait des décisions historiques pour contraindre Israël et le gouvernement Netanyahu à arrêter la colonisation et annoncerait son engagement sur les frontières de l’Etat palestinien à naître avec Jérusalem-Est pour capitale", a affirmé le négociateur palestinien. Dans son communiqué, le Quartette se contente simplement de réitérer qu’il "regrette" qu’Israël n’ait pas prolongé son moratoire sur les implantations, sans condamner explicitement la colonisation comme l’espéraient les Palestiniens.
Le Quartette a réaffirmé également que "l’objectif est d’en finir avec l’occupation qui a commencé en 1967 (...) de façon à mettre un terme au conflit sur la base de deux Etats". Mais il ne mentionne pas spécifiquement la reconnaissance d’un Etat palestinien sur les frontières de juin 1967 (avant la Guerre des Six jours) comme le réclament les Palestiniens.