Khaled Mechal, 53 ans, a été élu pour la première fois à ce poste en 1996. Agé de 53 ans, il vit en exil en Syrie depuis 1999, après avoir notamment été la cible d’une tentative d’assassinat de la part des services secrets israéliens en Jordanie en 1997.
Le conseil du Hamas a également élu un nouveau bureau politique au cours du scrutin qui a eu lieu au cours des derniers jours, selon un communiqué faxé par le mouvement palestinien au bureau de l’Associated Press à Damas. Trois dirigeants du Hamas basés dans la Bande de Gaza y ont été élus : Mahmoud Zahar, Khalil el-Hayeh et Nizar Awadallah.
Cette réélection intervient alors que le Hamas et le Fatah semblent dans l’impasse dans leurs négociations sur la formation d’un futur gouvernement palestinien d’union. Ces pourparlers, tenus au Caire sous l’égide de l’Égypte, ont repris la semaine dernière.
Par ailleurs, selon l’AFP, Bachar al-Assad presse Washington de dialoguer avec le Hamas et le Hezbollahhttp://www.cyberpresse.ca/internati...
Le président syrien Bashar al-Assad presse les Etats-Unis d’établir un dialogue « direct ou indirect » avec le Hamas et le Hezbollah, soutenus par la Syrie et l’Iran, pour parvenir à la paix au Proche-Orient, dans un entretien diffusé dimanche par la chaîne France 3.
M. al-Assad a salué la volonté de dialogue avec la Syrie affichée par Washington depuis l’arrivée au pouvoir du président Barack Obama.
Il a appelé à des discussions « directes ou indirectes » de Washington avec le parti libanais chiite Hezbollah et le mouvement palestinien du Hamas, ajoutant que Damas était prêt à faciliter des discussions. « Si les Etats-Unis « ont besoin d’aide, nous sommes prêts à aider », a-t-il dit.
Le Hezbollah, qui pourrait remporter les législatives du 7 juin, et le mouvement islamiste du Hamas sont classés terroristes par les Etats-Unis qui ont réaffirmé qu’ils cesseraient de les boycotter lorsqu’ils auraient reconnu Israël.
« Je pense que le problème était avec la précédente administration » américaine, a affirmé Bachar al-assad, critiquant l’ancien président George W. Bush et saluant la décision de l’administration Obama d’envoyer des émissaires début mars en Syrie pour tenter d’établir un dialogue.
« Je pense que quand vous voulez trouver une solution au problème, vous ne pouvez pas dire : "ça c’est bien, ça c’est mal, ça c’est démocratique, ceci relève des droits de l’homme". Ce n’est pas de la politique », a-t-il affirmé.
« La politique c’est quand vous agissez en fonction de la réalité, quand vous vous adressez à des parties influentes afin d’agir dans un sens positif ou négatif », a-t-il ajouté, appelant Washington à parler avec l’Iran et les groupes islamistes.
« Le Hamas a de l’influence et vous ne pouvez pas les ignorer. Vous ne pouvez pas parvenir à la paix tant que le Hamas est en dehors de ce processus de paix ou contre », a estimé le président syrien, ajoutant qu’il en était de même pour le Hezbollah.