Il a été détenu au commissariat de police de Metsudat Adumim pendant
deux heures avant d’être relâché. Il n’a été inculpé d’aucun crime ou
délit mais il lui a été signifié qu’il pouvait l’être.
« Il n’a pas été clairement établi qu’ils vont retenir des charges
(contre moi), a dit Halper à Ma’an après qu’il a été relâché » ,
ajoutant que s’il était inculpé, il risquerait l’emprisonnement. «
Comme j’ai déjà fait plusieurs heures de travaux d’intérêt général
donc ils devront me mettre en prison mais je doute que ça se passe comme ça. »
La police israélienne avait déménagé les meubles de la famille Hamdan à
Anata avant que les bulldozers n’arrivent, selon un porte-parole de l’ICAHD.
Meir Margalit, chargé de mission de l’ICAHD, a saisi le tribunal
municipal de Jérusalem (ce) mercredi pour obtenir l’arrêt des
démolitions mais sa demande a été rejetée, dit l’ICAHD.
"Mettre fin aux démolitions figure dans la première phase de la
feuille de route. Ceci (la poursuite des démolitions) revient à cracher
à la face du Quartet. Nous sommes supposés croire qu’il y a un processus
de paix mais l’occupation se poursuit en toute impunité sur le terrain –
construction du mur de séparation, routes pour les colons et démolitions
de maisons », a dit Halper.
« Ce processus de paix est une honte. Israël ne peut même pas prétendre nier. Cela démontre la totale impuissance du processus de paix/ », ajoute-t-il.
L’ICAHD rappelle que 88% des terrains de Jérusalem sont interdits à la
construction pour les Palestiniens. Résultat : les permis de construire
sont presque impossibles à obtenir, et des maisons sont régulièrement
démolies sous ce prétexte.
28 maisons ont été démolies à Jérusalem depuis le début de l’année.