« Pendant leur conversation, (M.) Netanyahu a déclaré qu’Israël allait s’efforcer de se désengager de la bande de Gaza pour ce qui concerne les infrastructures comme l’eau et l’électricité », a annoncé un communiqué du bureau du premier ministre sans plus de détails.
Mme Alliot-Marie a commencé jeudi en Israël une tournée régionale pour plaider en faveur de la reprise de négociations de paix israélo-palestiniennes aujourd’hui dans l’impasse. Elle doit se rendre vendredi matin dans la bande de Gaza.
Israël a retiré ses troupes et ses colons de la bande de Gaza en 2005, mais l’État hébreu fournit toujours environ 70% de l’électricité consommée dans le territoire palestinien, le reste étant assuré par l’Egypte et des centrales électriques locales.
Le communiqué n’a pas précisé d’où viendrait l’électricité de Gaza si Israël cessait d’en fournir. Par le passé, l’État hébreu a essayé d’utiliser cette dépendance coupant volontairement le courant pour faire pression sur les islamistes du Hamas.
Outre cette dépendance énergétique, le territoire palestinien est sous le coup d’un blocus maritime décrété par Israël en 2006 après l’enlèvement d’un soldat à la frontière, et renforcé à la prise de pouvoir du Hamas l’année suivante.
Ce blocus a été cependant allégé ces derniers mois, après l’assaut mortel de la marine israélienne le 31 mai contre une flottille humanitaire qui tentait de le briser.