Festival Arabesques 2018
domaine d’O
178, rue de la Carriérasse 34090 Montpellier
Dimanche 23 septembre 2018 - 18h00
Récital de chansons et de poésie en hommage à Mahmoud Darwich
Par : Souad Massi, Trio Joubran, Magyd Cherfi, Walid Ben Selim, Kussaï, Farouk Mardam Bey...
Mahmoud Darwich est l’un des plus grands poètes de langue arabe. Né en 1942 en Galilée, il a toujours été considéré, jusqu’à sa disparition le 9 août 2008, comme réfugié dans son propre pays, la Palestine. Mahmoud Darwich a connu maintes fois les geôles et l’assignation à résidence : pendant de longues années, à Haïfa (Israël) et jusqu’en 1970.
Après une période d’errance, du Caire à Beyrouth, où sa veine poétique constituait son unique passeport, il avait fini par s’établir à Ramallah. Admiré dans le monde entier, ce palestinien, au cœur en permanence ouvert sur le monde, anima Al-Karmel, une importante revue littéraire et fut l’auteur de nombreux ouvrages. Refusant une frontière autre qu’imaginaire, entre poésie et prose, Mahmoud renouvelait sans cesse son genre.
Mahmoud Darwich est unanimement considéré comme l’un des plus grands poètes arabes contemporains et c’est probablement le poète arabe le plus lu et le plus traduit dans le monde. Auteur de plusieurs ouvrages maintes fois réédités, il est devenu le porte-parole de tout un peuple.
Sa poésie touche à l’universel. Raffinée et populaire à la fois. Ses mots pour chanter l’exil, l’amour d’une terre, l’amour d’une femme ou les joies et les souffrances du quotidien, sont d’une grande beauté et d’une grande sensualité.
Spectacle suivi d’une rencontre avec le public
Dimanche 23 septembre 2018 - 21h00
Trio Joubran
Trois frères, trois oud. Samir, Wissam et Adnan. Sur scène et en studio, ils croisent leurs instruments comme trois voix solistes pour n’en former qu’une. Le oud, luth oriental, est devenu la voix de leur âme, cœur battant de leur être avec lequel ils ne forment qu’un. A trois, toujours. Dans leurs compositions, chacun vient apporter sa pierre à l’édifice, sans jamais faire de l’ombre aux deux autres. Car pour eux, la musique n’a de sens qu’à trois. Chez les Joubran, la virtuosité ne cède jamais le pas à la démonstration. Ce qui est en jeu chez ces natifs de Nazareth issus d’une longue lignée de luthiers, c’est la perpétuation d’une tradition. Une tradition qu’ils ont aussi profondément renouvelée par leur innovation sur le oud, cet instrument soliste qu’ils conjuguent à merveille au pluriel.
Depuis 2002, leur réputation n’a cessé de croître : de l’Olympia à Paris au Carnegie Hall de New York en passant par les Nations Unies, tous leurs concerts ont lieu à guichets fermés. Sur scène, leurs compositions laissent place à leur exceptionnel talent d’improvisateur, et il suffit d’un regard adressé aux deux autres pour que les trois voix ne fassent aussitôt plus qu’une.
Distribution :
Samir, Wissam et Adnan Joubran : oud
Youssef Hbeisch : percussion
Lieu :