Liberté pour tous les prisonniers
Deux réunions sur les prisonniers palestiniens se tiendront le 15 novembre prochain à Douai et Auby.
Vous y êtes tous conviés par l’AFPS Nord-Pas de Calais et ses partenaires. L’objectif fondamental est la libération de tous les prisonniers politiques palestiniens. Elles répondent à l’engagement pris devant Mahmoud Sarsak, footballeur libéré en juillet 2012 après sa grève de la faim, lors de ses rencontres dans la Région Nord-Pas de Calais en mai dernier.
L’une à Douai, capitale judiciaire régionale, porte plus spécifiquement sur la détention administrative des Palestiniens. Dans les prisons israéliennes un mouvement est en cours à ce sujet. Il s’agit de contribuer, par cette mobilisation, non pas à un vague arrangement, de ce déni du droit, mais d’obtenir son abolition. L’autre à Auby est un rassemblement populaire, dans une ville qui parraine des prisonniers dont Marwan Barghouti. La campagne internationale pour sa libération et celle de tous les prisonniers vient de partir d’Afrique du Sud, l’AFPS en est une partie prenante active et résolue.
Ce message comprend le communiqué que l’AFPS Nord-Pas de Calais vient de publier à propos de Dexia, banque profondément engagée dans la colonisation israélienne en Palestine. Le rapporteur de la Commission des Droits de l’Homme de l’ONU, vient de mettre publiquement en cause le gouvernement belge, propriétaire de plus de la moitié des actions de Dexia Israël. Le gouvernement français, propriétaire de la plus grande partie du complément, doit lui aussi est interpellé sur sa complicité avec la colonisation israélienne.
Les parlementaires régionaux sont à nouveaux alertés sur les circulaires Alliot–Marie et Mercier, datant du précédant pouvoir, sur lesquelles s’appuient les procureurs afin de poursuivre, en France (et uniquement en France) les militants qui répondent à l’appel de la société civile palestinienne, de 2005 appelant au Boycott/Désinvestissement/Sanctions contre Israël. Ces circulaires sont « contraires à la liberté d’expression » [1] et « attentatoires à la liberté » [2]. Elles doivent être abrogées.
Il est enfin rendu compte d’une réunion de grande portée, la semaine dernière, sur « l’histoire occultée des Palestiniens » avec la participation de la chercheuse Sandrine Mansour, à partir d’un article paru dans Liberté hebdo [3].
AFPS Nord-Pas de Calais - Lille le 28 octobre 2013