Journée meurtrière en Palestine. Mardi 23 octobre, deux Palestiniens ont été tués par l’armée israélienne.
Le premier, Mohamed Bacharat, un étudiant âgé de 21 ans, a reçu une balle dans la poitrine lors d’une opération menée par l’armée israélienne dans un village de Cisjordanie occupée, selon un responsable médical.
Les forces israéliennes sont entrées dans plusieurs maisons à la recherche de Palestiniens soupçonnés d’activités anti-israéliennes, selon des habitants.
Selon l’armée israélienne, une cinquantaine de Palestiniens avaient jeté des pierres sur ses soldats au cours d’une opération dans le village de Taamun. Ceux-ci ont riposté par des tirs à balles réelles et des “mesures de dispersion des émeutes”.
Ce décès est intervenu le même jour que celui d’un adolescent palestinien, abattu par des soldats israéliens dans la bande de Gaza lors de heurts le long de la frontière, a indiqué le ministère gazaoui de la Santé.
Muntasser Mohammed al-Baz, 17 ans, a été tué d’une balle dans la tête lors de manifestations près d’al-Bureij, dans le centre de l’enclave palestinienne, a précisé le ministère dans un communiqué.
Depuis le 30 mars, Gaza connaît une vaste mobilisation contre le blocus imposé depuis plus de dix ans par les Israéliens. Les manifestants réclament aussi le droit au retour des Palestiniens sur les terres dont ils ont été chassés ou qu’ils ont fuies à la création d’Israël en 1948.
Plus de 200 Palestiniens ont été tués par des tirs israéliens depuis le début de ces manifestations, la plupart lors des protestations le long de la frontière, et d’autres dans des frappes de chars ou de l’aviation israélienne.
D’après la Banque mondiale, Gaza pâtit de la pauvreté et des pénuries à cause du blocus et son économie est “en chute libre”.