Plusieurs manifestations non-violentes ont eu lieu vendredi 28 novembre en Cisjordanie, en célébrant la Journée internationale de solidarité avec les Palestiniens qui se tient chaque année le 29 novembre, depuis 1977.
La marche hebdomadaire s’est déroulée malgré la pluie et les forts vents à Al-Masara, village au sud de Bethléem, pour protester contre le mur israélien et l’expansion des colonies.
Le chemin des résidents, des paysans, des enfants et des étrangers a été bloqué par des jeeps israéliennes, des soldats et de bobines de fil de fer barbelés, comme chaque semaine. A l’aide de matraques, l’armée a poussé la foule et blessé un enfant de 9 ans.
D’après les sources médicales, plusieurs personnes ont été blessé aussi lors des manifestations non-violentes dans le village de Ni’lin (à l’ouest de Ramallah) et à Jayyous (Qalqilya).
A Bil’in (à l’ouest de Ramallah) les résidents, les étudiants de l’Université An-Najah et des internationaux ont manifesté pour le droit au retour, l’accès à l’eau, la libération des prisonniers palestiniens en Israël et la suppression du mur.
La Journée internationale de solidarité se tient cette année dans un contexte marqué par l’aggravation de la situation humanitaire, en particulier dans la bande de Gaza.
[1]
Dans un communiqué de presse des Nations Unies du 24 novembre, le Secrétaire général Ban Ki-moon a appelé Israël à respecter ses engagements, notamment en ce qui concerne des activités de colonisation. Plusieurs intervenants ont lancé un appel en faveur de l’accélération du processus de paix israélo-palestinien.
M. Miguel d’Escoto Brockmann, Président de l’Assemblée générale, a affirmé qu’il était « honteux que l’on ne puisse toujours pas célébrer la naissance d’un État palestinien, 61 ans après l’adoption de la résolution 181 (1947) » qui recommandait le partage de la Palestine en un Etat juif et un Etat arabe. (PNN)