... sur la route reliant entre al-Quds et ar-Ram, pour protester contre le crime que commet l’occupation israélienne à l’encontre du peuple palestinien en construisant le mur de l’apartheid.
A peine la nouvelle connue, les délégations de nombreuses forces opposées à la construction du mur se sont précipitées pour soutenir son geste et y participer.
Dans un communiqué de presse, le député Bishara a déclaré vouloir attirer l’attention de l’opinion internationale, israélienne, et arabe sur la question de l’apartheid et sur le crime qui se commet actuellement dans la ville d’al-Quds.
Bishara a expliqué que la construction du mur passe ces jours-ci par une phase critique, car la ville d’al-Quds va être entièrement séparée des terres occupées en 67, et la ville sera séparée des villages et quartiers avoisinants. De même, la nature géographique et sociologique de la ville vont être modifiés de façon colonialiste. il a considéré que la fermture de la route historique entre al-Quds et Ramallah avec le mur va séparer les maisons entre elles, le Palestinien de sa propre famille, c’est un morcellement du peuple palestinien et un crime à l’encontre de la société palestinienne et la famille palestinienne. Il a insisté sur le fait qu’il n’est pas possible de se taire face à des actes semblables dans toute partie du monde, "et ce qui se passe chez nous actuellement est l’imposition d’un régime d’apartheid sur la Cisjordanie, alors que le monde arabe et international est occupé par le redéploiement israélien à Gaza".
Bishara a décidé de rester, jour et nuit, dans la tente du rassemblement qui a été installée pour les grévistes de la faim, face à une partie du mur construite sur la route menant d’al-Quds à Ram, vers Ramallah. Il a appelé également à accentuer la lutte civile pacifique contre le mur. Il a affirmé qu’une telle lutte est possible si la communauté internationale prenait des mesures efficaces à la mesure du crime.
Aux côtés du député Azmi, se tiennent également le président du groupe parlementaire du Rassemblement, Jamal Zahalka, le secrétaire du parti du Rassemblement, Awad Abdel Fattah ainsi que Hanine Zu’bi et Mahmoud Muhareb.
Des dizaines de personnalités nationales ont rejoint le député Azmi Bishara à la tente du rassemblement ou ont appelé la soutenir son initiative.
Le député d’al-Quds, Hatem Abdel Qader a affirmé qu’il soutenait cette initiative, ainsi que ses collègues et forces politiques de la ville d’al-Quds, affirmant qu’elle est un cri pour secouer la conscience internationale, pour que la communauté internationale prenne ses responsabilités et exerce des pressions sur le gouvernement de Sharon pour stopper la construction du mur de l’apartheid. Il a ajouté que le mur ne pouvait pas être un sort imposé au peuple palestinien, qu’il peut s’y opposer et le détruire, et que nous pouvons même gagner la bataille en résistant et en luttant.
Mme Fadwa Khadr, membre du comité central pour la résistance au mur dans la province d’al-Quds a affirmé, tout en participant au rassemblement, que celui-ci fait partie d’une série d’actions pour s’opposer à la construction du mur dans al-Quds, insistant sur le fait que "nous pouvons et nous devons gagner la bataille surtout que ce mur transforme les quartiers arabes d’al-Quds en prison, et personne ne peut accepter cela".
Parmi les participants à ce rassemblement, le docteur Na’im Abu Tayr, qui a affirmé l’importance d’une telle initiative et l’importance de poursuivre la lutte contre la construction du mur à al-Quds et en Cisjordanie d’une manière générale, car le mur sépare le Palestinien de son frère le Palestinien, et définit toutes les facettes de la vie sociale dans les zones d’enfermement.