L’ armée d’occupation israélienne continue quotidiennement ses crimes d’ apartheid. Elle vient confisquer les citernes a eau des communautés bedouines de la vallée du Jourdain, les privant d’eau, source vitale, indispensable à la vie. Elle utilise l eau comme arme de guerre contre la population arabe, comme arme économique contre l économie palestinienne et aux profits des colonies et des colons israéliens, comme arme de ségrégation raciale et ethnique avec la volonté affichée de faire partir de la vallée la population locale. Les raisons sécuritaires qui sont perpétuellement avancée ne tiennent pas, est ce qu ’une citerne à eau est une arme qui peut mettre en danger la vie d’un seul israélien ?. A Al Maleh, nous étions là, cinq volontaires internationaux, quatre jeunes femmes suédoises et un francais, présents, témoins.
Les femmes et les enfants font barrage avec leur corps devant le tracteur pour l empêcher de partir, elles viennent nous chercher en renfort, nous nous joignons à eux. Les militaires les écartent violemment, bousculades, cris, pleurs, confisque nt le passeport d’une d’entre elles et d’un volontaire. Les femmes résistent, ne cèdent pas, font face à l’engin qui est immobilisé quelques temps. Les fillettes poussent des cris stridents et des slogans de résistance de leur voix aigües d’enfant.
Les militaires appellent du renfort qui arrivent très vite, trois voitures de polices et quatre de l ’armée, ils sont maintenant 3 à 4 fois plus nombreux que les manifestantes. Ils se préparent, se casquent, s’arment de fusils lance grenades, chargent, dégagent l’engin qui peut partir, des coups pleuvent sur les femmes. Ils arrêtent trois internationaux.
Il n’y a eu aucune violence physique et/ou verbale, ni insulte contre les militaires. Les femmes s’opposent simplement en ce mettant devant ou sur les roues du tracteur, le chauffeur – un militaire n a jamais été ; menacé ce qui rend encore plus criminel les agissements de l’armée d’occupation.