Après le succès de la première projection, le 21 décembre 2023, de ’’Yallah Gaza’’ (159 entrées, 70 personnes refusées) Le Rio a programmé deux séances les 11 et 16 janvier 2024.
Pour la soirée du 11 janvier, 130 spectateurs ont bravé le froid et la neige.
Avant la projection une adhérente de l’AFPS 63 a présenté le film, fait un bref rappel de l’évolution de la situation à Gaza. Puis Sarah K de l’ISM (International Solidarity Movement), l’intervenante pour le débat, s’est présentée en rappelant ses nombreux séjours à Gaza dont l’un de 18 mois consécutifs et les missions qu’elle y a menées.
Puis le Président de l’AFPS 63 a fait part des nouvelles actions à venir avec le Collectif 63 pour une Paix Juste et Durable, et en direction des maires du 63.
Pour le débat, les questions récurrentes furent :
– "Que pouvons-nous faire concrètement pour aider, pour que ce génocide cesse enfin ?
– Des demandes plus précises sur la situation actuelle de la population après plus de 3 mois de bombardements intensifs et l’entrée de l’armée israélienne dans Gaza : situation sanitaire, sociale, les déplacements de population et destructions massives ?
– Est-ce que l’aide financière arrive et comment ?
– Le rôle que peuvent jouer la CIJ (Cour Internationale de justice) et la CPI (Cour Pénale Internationale) ?
– Pourquoi les pays arabes ne soutiennent pas la lutte des Palestiniens ?
A toutes ces questions Sarah à répondu de façon très claire, en insistant sur l’importance de la mobilisation qui doit s’amplifier et qu’il appartient à chacun de nous de convaincre le plus de personnes par différents moyens : les appels à manifester, les appels au boycott, interpeler nos élus et dirigeants, utiliser les réseaux sociaux, déconstruire le récit des médias qui pour la plupart sont acquis à Israël, et participer aux collectes financières fait aussi partie des urgences, il est toujours possible d’envoyer l’argent.
Sa conclusion : Les peuples sont très souvent contre leurs Etats d’où l’importance de dénoncer le système capitaliste et de démonter ses arguments, en l’occurrence pour la question palestinienne qu’il ne s’agit pas d’un conflit religieux mais d’une colonisation barbare aboutissant à un génocide.
Hommage est rendu à l’Afrique du Sud pour son dépôt de plainte devant la CIJ pour génocide par Israël à l’encontre des Palestiniens.