« Nos efforts en cours en Irak et en Afghanistan seront évidemment évoqués, a indiqué John Hannah, conseiller de Cheney pour la Sécurité nationale. La paix au Proche-Orient, l’Iran, la situation de la Syrie et du Liban, les violences à Gaza, l’énergie, la liste est longue et le programme chargé. »
Le vice-président américain va tenter de relancer le processus de paix entre Israéliens et Palestiniens, après les visites successives du président George W. Bush en janvier et de la secrétaire d’État Condoleezza Rice ce mois-ci, et surtout après le regain de violences à Gaza et en Israël.
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En Arabie saoudite, Cheney doit évoquer les questions énergétiques avec le roi Abdallah, alors que l’économie américaine souffre du prix record atteint par le baril de pétrole. Il ne devrait cependant pas réitérer l’appel formulé par Bush auprès de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole, qu’il avait invités à augmenter leur production. Washington souhaite également voir l’Arabie saoudite, l’Égypte et ses autres alliés arabes établir une présence diplomatique en Irak en ouvrant des ambassades à Bagdad. Toutefois, selon des analystes, il est peu probable que Cheney puisse obtenir de grandes avancées dans ce domaine.
Cheney doit également affirmer lors de son voyage que les États-Unis restent préoccupés par le programme nucléaire de l’Iran et souhaitent voir contenue son influence régionale.