A Bobigny, le 17 mars prochain, c’est un nouveau procès qui s’ouvre contre quatre personnes mises en cause par voie judiciaire pour des actions BDS.
Il vient après celui de Pontoise en octobre où le prétendu « bureau de vigilance contre l’antisémitisme » a été débouté pour vice de forme de l’action intentée contre Alima Boumediene-Thiery et Omar Slaouti, après ceux de Mulhouse en novembre et de Perpignan en janvier dont la tenue a été reportée du fait de la question préalable de constitutionnalité soulevée par Me Antoine Comte.
Ce qui n’est évidemment pas sans rapport avec l’émotion suscitée par cette « chasse aux sorcières » ainsi qu’en témoigne l’écho sans précédent rencontré par « l’Appel Hessel ».
Ce sera sans nul doute un nouveau test de la portée de cette campagne pour la liberté d’expression.
L’AFPS apporte son soutien aux inculpés dont elle demande la relaxe. La question en la matière, et quelles que soient les formes d’intervention choisies, est politique.
Dans ce domaine, comme dans tous les sujets de caractère politique, la liberté d’expression doit être impérativement respectée.