Vendredi 8 et samedi 9 novembre 2024
Utopia Bordeaux
Week-end Cinéma Palestine
Proposé par Palestine 33 (AFPS) et l’Union Juive Française pour la Paix

Vendredi 8 novembre à 20h30 : No other land
2024, Palestine, Norvège, 92mn, de Basel Adra, Hamdan Ballal, Yuval Abraham et Rachel Szor, quatre réalisateurs formant un collectif palestinien-israélien.

Depuis plus de 5 ans, Basel Adra, un activiste palestinien en Cisjordanie, filme l’expulsion de sa communauté par l’occupant israélien qui détruit progressivement les villages de Masafer Yatta et chasse leurs habitants. Il rencontre Yuval Abraham, un journaliste israélien qui se joint à son combat. Une amitié inattendue voit le jour, marquée par la conscience de l’extrême inégalité qui les sépare, Basel vivant sous une occupation militaire brutale, et Yuval vivant libre sans restriction.

Ce film, réalisé comme un acte de résistance créative sur la voie d’une plus grande justice, a obtenu le Prix du film documentaire et le Prix du public à la Berlinale 2024.

Samedi 9 novembre à 14h30 : Voyage à Gaza
2024, France, Italie, 67mn, de Piero Usberti

Terminé avant le 7 octobre 2023, le film du jeune cinéaste italien Piero Usberti est le fruit d’un voyage accompli à la rencontre de jeunes Palestiniens de la Bande de Gaza, dont il chronique avec sensibilité l’immense désir de liberté, le rêve de « vivre en paix » et de « marcher tout autour du monde ». Usberti a refusé de modifier le montage de son documentaire après le 7 octobre, "trouvant important de garder les résonances de ce qui avait été tourné pour comprendre le présent". Mais tel qu’il est, Voyage à Gaza, journal de bord d’un voyageur qui a « découvert un coin de sable où s’écrivent la vie et l’Histoire », est une véritable leçon d’humanité.

Samedi 9 novembre à 17h : Bir’em - projection en présence du réalisateur
2022, France, Palestine, 75 mn, de Camille Clavel

Après un premier documentaire Vers où Israël ?, dans lequel il explorait déjà la question mémorielle sur une terre chargée de mémoires opposées, Camille Clavel réalise Bir’em, un long-métrage de fiction, qui met en scène la décision d’une jeune Palestinienne d’Israël de revenir s’installer dans le village détruit dont sa famille a été chassée en 1948. Le film raconte ainsi la permanence de la mémoire intime de la Nakba et sa capacité à ancrer dans la conscience palestinienne le désir inflexible du retour sur une terre qui a été usurpée par les Israéliens