Les États-Unis ont dit le 27 avril être prêts à reconnaître l’annexion par Israël d’une grande partie de la Cisjordanie occupée, tout en appelant le nouveau gouvernement d’union israélien à aussi négocier avec les Palestiniens.
L’annexion des colonies israéliennes et de la Vallée du Jourdain a été proposée par le président américain Donald Trump dans sa « vision » pour le Proche-Orient, un plan censé faciliter la paix selon l’administration américaine et rejeté par les Palestiniens.
Israël s’est accordé pour avoir un gouvernement d’union qui prévoit la « souveraineté » d’Israël dans les « implantations en Judée et Samarie », expression utilisée pour évoquer l’annexion des colonies et de régions en Cisjordanie, territoire palestinien occupé depuis 1967 par l’État hébreu.
« Comme nous l’avons toujours dit clairement, nous sommes prêts à reconnaître les actions israéliennes visant à étendre la souveraineté israélienne et l’application du droit israélien à des zones de la Cisjordanie que la vision considère comme faisant partie de l’Etat d’Israël », a déclaré une porte-parole du département d’État américain. Cela se ferait « dans un contexte voyant le gouvernement israélien être d’accord pour négocier avec les Palestiniens sur la base des lignes présentées par la Vision du président Trump », a-t-elle ajouté.
Les États-Unis sont l’un des principaux alliés d’Israël, un lien encore renforcé par Donald Trump, qui a toujours affiché une grande proximité avec « Bibi » Netanyahou. Très controversé, le projet américain, qui décrit également Jérusalem comme « la capitale indivisible d’Israël », a farouchement été rejeté par les Palestiniens et la Ligue arabe. Cette dernière se réunit d’urgence sur la question de l’annexion [le 30 avril].